« D’abord ne pas nuire » nous dit Hippocrate en 410 av J.C.
Ce principe, nous l’appliquons, autant que faire se peut, à nos faits et gestes quotidiens – et aussi bien sûr à la culture de la vigne en particulier.
Steiner, le fondateur de la Biodynamie en 1923, nous invite à développer une approche sensible du domaine agricole et à l’expérimenter pour mettre à l’épreuve du réél nos « intuitions ». Si l’on s’efforce « d’écouter » la nature, tenter l’expérience d’une relation riche, « symbiotique », avec le milieu qui nous entoure, on peut découvrir mille ressources et alternatives pour produire autrement !
Taille « physiologique » de la vigne, respect des saisons et des cycles naturels, absence de rognage, pas de vendanges vertes : voilà quelques pratiques mise en œuvre au Jonc Blanc.
Les cultures inter-rangs apportent vitalité au sol et complémentarité à la vigne :
– le « feu » d’une moutarde en fleur réchauffera un sol calcaire un peu endormi à la sortie de l’hiver.
– une céréale hivernale riche en silice et en oligo-éléments apportera « une verticalité » et ré-équilibrera le paysage monotone d’une vigne endormie.
– un rang fleuri, régulièrement réparti tous les 20 mètres, attirera les insectes pollinisateurs et fournira gîte et couvert à toute une faune dite « auxiliaire » évitant l’usage des insecticides.
Par ailleurs l’usage des préparats biodynamiques tels qu’enseignés par Steiner en 1924, apporte à nos vignes le lien indispensable avec les forces « éthériques et astrales » qui nous entourent.